2017 s’en va, à jamais, comme avant hier, hier, et aujourd’hui, qui finira par s’en aller, aussi. Et demain, le soleil se lèvera, exactement du même endroit, et se couchera, exactement au même endroit, que tous les jours, depuis des millénaires, en attendant le jour ultime…

La seconde passée est définitivement partie, le monde n’en connaitra pas une pareille, chaque instant, dans l’horloge universel, est unique. Indéniablement unique. Demain, à l’aube, la rosée aura encore couvert les fleurs de sa douceur…des petites gouttes glisseront, lentement, et tomberont, encore, et encore, comme tous les matins. Les oiseaux chanteront, aussi, toujours, la même mélodie, en choeur ou en solo. Et le soir, ils déploieront encore leurs ailes, ensemble, dans le ciel, au moment où le soleil aura déjà entamé sa descente vers d’autres cieux à éclairer, de sa chaude et même lumière, cédant sa place à la lune, la même depuis la nuit des temps. Les avenues seront fréquentées, par ces mêmes voitures, ces mêmes vélos, ces mêmes motos, qui arpenteront les rues de nos villes, comme d’habitude. Demain sera un autre jour, tellement différent, tellement unique, et pourtant, un autre jour ordinaire, fait des mêmes personnes, des mêmes faits, des mêmes habitudes. Voilà toute la complexité de la vie, les instants , le temps qui passe, uniques et pourtant si banals. On ne se baigne pas deux fois dans la même rivière, on ne vit jamais deux fois la même seconde, ni la même minute, ni la même heure, ni le même jour, ni le même mois, ni la même année…Alors, c’est peut être le moment de jeter un oeil sur le rétroviseur…

Ouagadougou, cette nouvelle page, dans une vie bien colorée mais également
faite de noir et blanc, quelque fois de gris, une vie faite de hauts et de bas, une vie, somme toute, banale, et normale…

J’ai vécu une année qui a été riche en enseignements, et Dieu, dans se Grace infinie, m’a guidée, tout au long de ses 16 derniers mois, vers un chemin qui n’a certes pas été sans obstacles, mais, un chemin qui, je le crois fortement, est mien, celui choisi pour moi.
J’ai posé mes valises dans un pays qui m’était jusqu’alors inconnu. J’y suis partie avec des résolutions pleins la tête. La première: je suis trop vielle pour de nouvelles amitiés. J’y suis également partie sans aucun projet professionnel. Je partais à l’aventure. Je partais, d’abord, pour ma famille, sans aucune idée de ce que j’allais faire de ma carrière. Une fois sur place, Dieu m’a fait grâce de mon pack de bienvenue. J’ai fait de très belles rencontres et de belles amitiés sont alors nées. Oust, mes principes et résolutions. Des rencontres tellement belles que ma Foi en Dieu et surtout, ma reconnaissance envers Lui en furent exacerbées. Si ce n’était pas Sa Bonté, certains chemins ne se seraient jamais croisés. Les belles rencontres se sont alors enchainées, qui ont aussi été à l’origine d’une nouvelle page dans ma carrière, une page toute blanche, l’année dernière, au même moment, et dont les premières lignes ont été synonymes d’enrichissement, de surprises, belles ou moins belles, de choc de culture, de découverte, de soi et des autres, de développement personnel. Ces lignes ont été aussi synonymes de partage, de dépassement de soi, de larmes aussi, de joies, de réussites, et d’échecs, de remises en question, quelque fois de découragement, et de mains tendues, des mains qui m’ont aidé à me relever. J’ai fait face à certaines de mes peurs, je les ai affrontées, j’en ai surmonté quelques, et dompter d’autres. Elles ont été synonymes de grands moments de solitudes, et en y repensant, ils ont été plutôt cocasses, et surtout, cultes, avec du recul. J’en ai connu des fins de journées harassantes, des fins de journées où je rentrai chez moi le moral au plus bas, où la seule phrase qui me restait en tête était ‘’à chaque jour suffit sa peine’’. J’ai été , à certains moments, convaincue que je n’y arriverai pas, chaque obstacle, chaque faux pas, chaque chute me tiraient vers le bas, jusqu’au jour où Geoffroy, mon chef, me dit ceci ‘’Ma mère m’a dit un jour que quand tu tombes dans l’eau, ne te débats pas, laisses toi couler, tu auras alors assez de force pour rebondir, une fois au fond, pour remonter à la surface’’. Ce fut une sorte de révélation: il avait raison. A quoi servait mes larmes, mon désarroi, mes ruminations, si, dans tous les cas, je DEVAIS avancer, je DEVAIS remonter à la surface? J’ai alors appris à pousser, du revers de ma main, chaque échec, chaque faux pas, chaque erreur. Je me disais alors: recommences, comme Michele Wone. Recommences Rabia. Concentres toi sur ton prochain objectif, tu as trébuché, certes, mais pleurer ou t’en vouloir ne feront qu’épuiser ton temps et ton énergie, tes seuls outils pour avancer. Alors, avances, et oublie. Merci Geoffroy, pour cette belle leçon de vie.
Pression, stress, comme ce citron duquel on tire une bonne citronnade. Non, je suis loin d’être accomplie, mais grâce à ces belles rencontres, j’ai fait un grand bond en avant. J’ai aussi réalisé que les humains, quelque soit leurs origines, pouvaient se ressembler énormément, dans leur caractère, en qualité et en défaut. J’ai également réalisé qu’il n’y a pas de bonne ou mauvaise personne. Le bon et le mauvais existe en chacun de nous, et selon les situations, les états d’esprit et les états d’âme, les incompréhensions, et surtout, les réactions, nos actions finissent par nous définir, à un moment donné.
Cette année a été celle de l’acceptation, l’acceptation du fait que peu importe notre volonté, ou nos envies, le vent ne soufflera pas toujours dans le sens que nous souhaitons. Nous devons alors , soit réajuster nos voiles, soit attendre que le vent souffle en notre faveur, mais quoi qu’il en soit, ce qui nous tient debout, c’est la Foi, et je le pense sincèrement, un peu de chance. J’ai plié, oui, cette année, j’ai été confrontée à des vents extrêmement violents, et oui, j’ai plié, mes branches ont même touché le sol, mais Alhamdoulilah, grâce à Dieu, je n’ai pas rompu. 2017, comme les autres années, a donc été faite de hauts et de bas, celle qui débutera dans quelques heures, aura sa propre météo. Alors, je souhaite à nous tous, que cette météo soit favorable, à 98%, à tous nos projets, à nos envies, à nos aspirations, à nos désirs, à notre santé, notre accomplissement, notre épanouissement personnel. Je nous souhaite une belle année, remplie à 99% de belles couleurs, bien vives. Des fuschias, fluos et turquoises, de belles couleurs, bien chaudes. Je souhaite que cette année soit pour nous tous, celle de la consécration, de l’ascension, sur tous les plans. Enfin, je souhaite que 2018 soit l’année de l’accomplissement, pas seulement celui de vos projets, non, mais plus que vos projets, vos rêves.
JE NOUS SOUHAITE UNE BELLE ANNEE, REMPLIE DE BENEDICTION. UNE ANNEE SEREINE.

 

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