Est-ce vraiment ces petits papillons qui nous chatouillent le ventre ?
Ce bond sourd qui manque de nous étouffer, de notre cœur traitre
Ces mains moites, qui tremblent, cette voix traitresse, qui tremblent
Ce bug subite et involontaire de tout notre système nerveux
Qui nous rend bête et maladroite d’une seconde à l’autre…
Est ce que c’est ça l’amour ?
Penser à l’autre, en permanence, et se demander si elle pense à nous…
Se surprendre à rire bêtement en pensant à la prochaine rencontre,
Au moment où vos doigts s’entrelaceront
Où vous regards se happeront
Où vos cœurs se synchroniseront
Où vos bouches s’attireront
Et où vos lèvres se toucheront
Se surprendre à fermer les yeux, et sentir son cœur gonfler,
pour, finalement, juste qu’un tout petit rêve, mais si grand, si cher à son âme
Aimer, c’est quoi, finalement ?
Tellement l’aimer qu’on finit par détester l’aimer aussi fort ?
Tellement aimer, qu’on finit par s’oublier ?
Tellement aimer qu’on finit par oublier de s’aimer ?
Aimer, c’est tellement de choses, et presque rien, à la fois,
Aimer, c’est accepter de laisser la place dans son être à une autre âme
Aimer, c’est renoncer à une partie de soi,
C’est prendre l’énorme risque de déraciner son cœur, du fond de ses entrailles,
C’est prendre le risque de l’offrir à une être imparfait, tout court, et même, parfois, imparfait pour vous
Aimer, c’est prendre le risque de tout perdre, jusqu’à son âme,
Accepter de se plier à la volonté de son cœur, ce cœur qui se révèle être rebelle,
Ce cœur kamikaze
Ce cœur capable de prendre un poignard, et se le planter… …pour des raisons que l’humanité ignore…et ignorera peut-être toujours…
Ah Amour !
Tout le monde t’aime,
Tout le monde te cherche
Tout le monde te veut
Pour la vie,
Pour une nuit,
Le temps d’un battement de cils,
D’un souffle…aimer, intensément, sans rien attendre en retour…
Le temps d’une éternité…
Dans les souvenirs, aujourd’hui, et pour toujours…
Tu as ce pouvoir de résister au temps,
Chéri par un cœur qui sent, ressent,
Capable de te garder profondément ancré en lui, indélébile, éternel
Tu es ce paradoxe,
Celui d’aimer un être qui est tout ce qu’on déteste
On l’aime, on ne sait pas pourquoi,
On l’aime, un point c’est tout…
Mais tu as tes raisons que la raison ignore, n’est ce pas ?
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