Après cette fin de saison digne de ce nom, de Maîtresse d’un homme marié, j’essaie de me remettre encore de mes émotions…
Elle fut époustouflante, intense, et tellement riche en émotions. J’en ai pleuré, j’en ai pleuré parce qu’en réalité, c’est ça la magie du cinéma. Chaque rôle incarné, chaque histoire, chaque tournure nous renvoie à notre propre histoire, à nos propres espoirs, à nos propres échecs, à nos propres doutes, à nos propres peurs…
Mareme qui réalise que le mariage n’est pas une fin en soi, que le mariage n’est pas la fin de nos problèmes, qu’il peut être, et qu’il est si souvent, le début d’autres problèmes…
Lala qui me fait me demander si en réalité, en rivalité, tous les coups sont permis…
Un ménage à 3, où le mal est cultivé, sans préméditation, où les alliés font et défont les histoires, et dans lequel les principaux concernés finissent par se noyer, au point de ne pouvoir vivre un bonheur qui aurait pu être si facile à trouver…
Lala qui pleure d’amertume et de remords…mais certains actes sont irréversibles, méfions nous de la voix de la colère, et celle de la jalousie…
Birame, capable du meilleur comme du pire, comme toujours…
Et, le meilleur pour la fin, le chapeau bas, à ce talent pur qui a su si brillamment se révéler dans cet épisode, la grande actrice Ndiaye Ba, qui incarne le rôle de Djalika. Elle a su arracher les larmes de milliers de femmes, de mères. Elle a su nous faire vivre cette douleur, ce désarroi, cette peur panique, ce choc, toutes ces émotions qui s’entrechoquent, s’entremêlent, s’enchevêtrent en soi, quand la mort sonne à notre porte, pour nous prévenir qu’elle nous emportera, peut-être…
Bravo à Ndiaye Ba, tu as été sublime dans ton rôle, du début à la fin.
Bravo à Halima Gadji, qui incarne le rôle de Mareme, pour cette audace, cette grandeur d’assumer un personnage aussi complexe, aussi vrai, et aussi controversé. Tu as également su l’interpréter haut la main.
Bravo à Kalysta Sy, merci d’avoir osé nous jeter cette réalité à la figure, merci de nous avoir donné la parole, merci de nous avoir rappelé que nous existons, que nous comptons, nous les femmes d’aujourd’hui, piégées entre le présent, le futur et le passé. 
Merci d’avoir su raconter, de la plus belle des manières, nos histoires. Bravo à toi, car tu as su raconter ces histoires, avec un réalisme extraordinaire mais surtout, parler au nom de toutes ces personnes qui souffrent à causes de toutes les subtilités que cachent leur existence, et surtout, ces subtilités qui rongent des vies, dans cette société sournoise qui se pare de ses plus beaux atours, mais qui est si pourrie de l’intérieur.
Chapeau bas à #Marodi et vivement la suite! 
#MHM

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