Quand tu attends, au portail de l’école des enfants, qu’ils sortent. 
Il est 12h54 dans ma nouvelle vie, dans ma nouvelle ville. Les secondes s’égrènent, lentement, trop lentement à mon goût. A gauche, à droite, des groupes, des sourires, des rires, des discussions animées, d’autres plus « tranquilles « et moi,là, debout, ou adossée contre le mur, à replonger dans ma vie d’avant, à revoir mes amies, celles que j’étais si contente de croiser, celles avec qui les secondes s’égrenaient trop vite… À cet instant précis je pense à elles, fort, très fort…et je réalise qu’à cet instant précis, j’aurais tout donné pour replonger dans ma vie d’avant, celle de Ouaga, où tout était si bien huilé, cette routine qui nous plaît tant, qui nous offre tant de sécurité…cette zone de confort que notre être tout entier appelle, parcequ’en réalité, il est dans l’inconfort des débuts, des changements, quand on se demande qui parmi toutes ces dames, finira par être une amie? Qui parmi celles là, partagera un café, un thé, des joies, des peines…finalement, tout est à découvrir, mais en attendant, ça a sonné, et j’arpente, comme tous les jours depuis 13 jours exactement, les couloirs pour aller embrasser mes enfants…et entendre les anecdotes qu’ils me racontent sur leurs « presque » amis (es) comme dit ma fille…

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