Je couvre ma femme d’un regard rempli d’amour ; son rire, je l’écoute, je l’entends, je m’en délecte comme de ma première tétée. Je la regarde, qui me regarde, qui me taquine, qui caresse son ventre, ce « gros ballon » comme elle l’appelle...
Ah Dakar, Colobane, Centenaire, Sandaga, Pikine, Hlm, toute cette chaleur, ce bouillon, ce mélange d’hommes, de femmes et d’enfants…
Au fond de moi, j’ai toujours prié pour que ta mort ne soit pas vaine...